Bonjour toi... Même si la définition "l'amour de la sagesse" du mot "philosophie" est à l'antipode de mon caractère de Diablotine... en avoir une m'est utile pour bien mener ma barque.
Avancer selon ses principes, ses envies, ses valeurs en étant bien dans ses pompes, y-a-t-il quelque chose de mieux (heu... à part le chocolat) ? C'est important de se connaître véritablement, de discerner ses objectifs, ses envies (furieuses... ou pas), de savoir ce qui nous porte, ce qui nous apaise,... cerner ses motivations, différencier les gens qui nous inspirent et ceux qui "toxifient" chaque jour nos relations (et pour ces derniers, s'en débarrasser au plus vite, hop, hop, sans complexe, je vous en donne l'autorisation). Ma philosophie me permet de mettre un bon coup de pied au derrière (oui encore et alors ?) à cette soumission aux normes de notre société actuelle, à ces plaisirs sophistiqués, à tous ces désirs insatiables, à cette "obligation" d'appartenir à un groupe... Elle protège mes intérêts de tous ces actes que l'on peut encore réaliser par réflexe, mode, croyance, par éducation,... Je n'ai pas peur d'être jugée, critiquée, ... en fait, je m'en fous ! C'est ma VIE, j'en fais ce que je veux (enfin dans les limites de la légalité bien entendu, n'exagérons rien non plus). Dans cette philosophie, j'y ai inclus un grande part de simplicité, j'ai recentré mes besoins et analyser mes superflus. Je t'entends d'ici : - Mais comment t'as fait ?? Je te réponds : - C'est top secret ! Mheuuuuuu non, j'plaisante. Il y a déjà quelques années maintenant, j'ai tout plaqué suite à une maladie. Des amours compliqués, une belle carrière méritée (certains comprendront, tant pis pour les autres) qui se profilait doucement,... Je menais une vie de dingue, un compte en banque confortable, une vie de "débauche" (enfin presque...) mais ma vie affective que je pensais "pleine" n'était, en fait, qu'un champs de mines ! Et je me suis demandée quel sens avait ma vie ? J'ai fait une fête grandiose, une fête de retrouvailles... avec une seule invitée... moi même ! Puis, pendant 3 semaines, je me suis enfermée chez moi. Je n'avais pas trop le choix non plus, je partageais mon lit de force avec Lyme. J'ai remis de l'ordre dans ma cabosse ! J'ai lu bon nombre de livres (encore...t'exagères !), d'articles, et j'ai fait des choix, des choix de vie. Je me suis rendue compte que j'étais à côté de MA vie, que je faisais des choses que je n'aimais pas, que je ne profitais de rien, que je disais que j'aimais certaines choses alors qu'en fait, je faisais simplement plaisir... en regardant le temps passer... passer... mais il n'est pas comme le renard, il ne repassera pas ! J'ai bazardé une bonne partie de mes affaires matérielles, du lourd bagage émotionnel, toutes ces affaires qui me suivaient depuis toutes ces années et qui n'ont plus d'utilité mais sont là dans des cartons pour me souvenir d'un lointain passé. Mes armoires étaient pleines à craquer de tout et de rien. De ces objets qu'on achète parfois sous un coup de tête parce que c'est fun, c'est classe, c'est en solde, mon amie a le même,... J'ai trié mes "connaissances" humaines (de nature solitaire, je n'ai eu aucune difficulté pour cette partie là), j'ai osé dire non à un tas de personnes. Une fois que l'on réalise que nous ne sommes qu'un être de cendres, que l'on peut mourir là de suite sans poser une dernière révérence, on peut aisément repenser sa vie en termes philosophiques. A l'heure d'aujourd'hui, même s'il me reste un peu de travail... cette philosophie me permet d'être heureuse, de me sentir plus proche de la nature, d'éviter le stress, l'urgence et leurs inconvénients, d'économiser mon énergie folle pour la consacrer à mes projets et non pour les futilités qui comblent les trous vides de notre vie,... Au fil du temps, elle m'a déconnectée de cette course aux performances tant recherchées par toutes ces entreprises. Mon rapport avec l'argent change encore à l'heure où j'écris ces lignes. Je n'ai plus envie d'une consommation à outrance. Je n'ai plus envie de me lever le matin pour faire comme tout le monde. Attention, je n'ai pas dit que je n'avais plus envie de bosser, j'ai dit que j'avais envie de bosser différemment ! NUANCE ! Si...si, j'insiste. Un jour, j'ai lu que la simplicité était le début de la décroissance ! La simplicité reflète un côté pauvre et fade qui diminue l'estime de soi. L'estime de soi ou les caisses de la société et l'ambition moderne, je te le demande ? Je n'ai plus peur de posséder moins ! Je suis heureuse d'aider quand je le peux. Je n'incombe à personne mon envie de vivre plus simplement, différemment. Je ne demande pas ta bénédiction. Je ne demande plus de reconnaissance (on n'est jamais mieux servi que par soi-même dans ce domaine). Je n'ai pas envie de te convaincre, je ne te demande pas de te convertir à ma noble cause d'ailleurs, peu importe que tu adhères ou pas. Par contre, j'ai juste envie de te dire qu'il est bon de vivre en harmonie avec ses valeurs profondes et que toi aussi tu le peux. Tu dois peut être simplement les (re)découvrir. Je t'invite sincèrement à jouer à ce petit jeu, à imaginer ta philosophie de vie, tu vois, toutes ces solutions qui résident en toi, tes vrais désirs, ceux qui te porteront vers le haut et que tu retiens amèrement de peur de ... Ne calque plus ta vie sur ces soi-disant modèles de réussite de notre ère. Ose la réflexion pour identifier tes besoins. Ta vie en sera plus douce, plus clair, plus riche. Tu te sentiras plus libre, plus vivant(e) ! Je termine par cette adorable citation : “Notre philosophie ? Thèse, antithèse et charentaises.” Et si tu veux t'initier à l'art de la simplicité, je t'invite à lire : "L'art de la simplicité" et "l'art de la frugalité" de Dominique Loreau. Philosophiquement mienne... Christel
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Pause...ici seront déposés quelques mots de temps en temps.. au gré des mes humeurs, de mes envies, des mes folies, voir même quelques coups de gueule... Archives
Juillet 2023
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