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Je sais qu'en écrivant cet article, je vais encore m'attirer les foudres... mais bon, je commence à avoir l'habitude et puis je m'en fous ! Aujourdh'ui, j'avais envie de te parler de toutes ces petites pilules (roses ou autres...) dont tu me vantes les mérites quand tu viens me voir. Tu vois, toutes ces merdes que l'on te prescrit, à longueur d'année en te promettant monts et merveilles ? Alors, si je comprends bien le principe, tu as des envies suicidaires, tu prends une pilule et hop, plus d'idées noires ! Plus d'idées noires... ou... tu es si loiiiiiiin, dans ta nouvelle forêt toute rose que tu ne sais plus que tu les as ? Tu es débordé(e), hop une autre pilule et tu deviens organisé(e) ? Ou plutôt, peut-être es-tu tellement à l'ouest sous les effets secondaires de ton doux breuvage, que tu oublies que tu es désorganisé(e) ! Ô miracle ! Tu sors d'un cancer, tu as bravé le démon, tu as surmonté un immonde traitement... il est normal que tu sois affaibli(e), déboussolé(e),... Mais pourquoi encore t'empoisonner avec d'autres fichues pilules ? Laisse-toi le temps de reprendre des forces. Ton enfant est trop speed... ça te dérange... hop... 'toubib'... Enfant qui bouge = TDA = Médoc ! Ben, peut-être que ton enfant, il est simplement en pleine forme, qu'il a envie de dévorer la vie et que ça te ferait peut-être un peu du bien aussi... d'être plein(e) de vie ! La banalisation de ces traitements est devenue un sujet inquiétant et rien ne bouge ! Je vois, au contraire, qu'on ne cherche même plus à savoir pourquoi, on prescrit ! Je dénonce cet usage abusif des médicaments psychotropes, alors qu'il existe des alternatives non-chimiques tout aussi efficaces mais surtout moins nocives... Soulageons nos coups de blues, nos angoisses ou notre mal-être de manière différente est possible. Il est temps de passer à l'acte, le vrai, pas simplement d'ouvrir la bouche, de gober sa pilule et de faire comme si ! Allez quoi mes grenouilles ? On est encore capable de se battre à notre époque, à l'époque du "tout...tout de suite", merde quoi ! Abuse du sport, réapprends à cuisiner de bonnes choses, évade-toi, prends soin de ton corps et ton esprit, cultive-toi, fais l'amour, jardine, lis, écris, ouvre-toi au monde et fais un brin de causette avec des gens intéressants... mheuuuu si il y en a... ! En terme de santé publique, si l'on prescrit des antidépresseurs à des personnes qui n'en ont pas besoin, ces patients ont les effets secondaires sans avoir le bénéfice des médicaments. Tout médicament a des effets secondaires, plus ou moins graves. Les nouveaux antidépresseurs sérotoninergiques (à vos souhaits) entraînent des dépendances chez 25 % des personnes traitées. Les effets secondaires sont subtils, mais néanmoins importants : modification du comportement, émoussement affectif, désintérêt pour les proches… Des passages à l'acte auto-agressifs ou hétéro-agressifs, meurtres et suicides toujours très sanglants, très spectaculaires, ont également été rapportés chez des personnes traitées par la dernière génération d'antidépresseurs. Et ce n'est pas moi qui le dit, mais un professeur de psychiatrie et de psychologie médicale dont j'ai oublié le nom mais à mon avis, il n'est pas le seul ! Allez quoi, il est urgent de passer à autre chose et de promouvoir les alternatives qui sont non seulement efficaces mais surtout moins addictives et nocives à long terme... et puis surtout elles obligent à prendre soin de soi et c'est ça la vraie solution... non ? Savoir s'écouter, se comprendre, ne pas se maltraiter, savoir s'entourer et apprendre à mieux communiquer... Oui c'est chose difficile que de se retrousser les manches et bouger ses jolies fesses (quoi tu les trouves moches tes fesses ? Fais du sport... ta pilule amaigrissante... c'est du vent... celui qui te caressera le visage quand tu marcheras dehors te donnera mille fois plus de légèreté que ta pilule) et de regarder ses problèmes de fronts, d'empoigner son courage et d'attaquer ! Mais merde (oupssss... je m'emporte... ) quoi.. tu vaux mieux que ça, non ? Attention, avant de venir brûler ma maison, me coller un procès sur le dos, venir m'insulter,... je n'ai pas dit que tout le monde prescrivait à tort... j'ai dit que CERTAINS le faisaient... okidou ? Ne crois pas que tu sois le (la) seul(e) à avoir de gros moments de blues, chacun de nous, à un moment de sa vie, passe par une période plus difficile... c'est normal... nos envies, nos objectifs, nos relations, notre maturité,... évoluent (enfin, je l'espère), mais c'est une occasion unique de repenser sa vie... Tu as envie de prendre ta vie en main, ce n'est pas en restant dans ton divan à te poser la question de savoir ce que tu vas faire, à attendre qu'une idée passe devant toi, de te ressasser que tu n'as pas le temps, que tu es trop bête, que tu n'es pas assez ou trop quelque chose, à prendre toutes ces poisons... Ose faire un tout petit premier pas ! Si tu veux vivre une vie heureuse, lie-là à un but, une personne et non pas à des médicaments... Christel Tu as passé la quarantaine (je te rassure, moi aussi), tu as l'impression que ton job ne répond plus à tes valeurs d'antan (d'ailleurs, quelles étaient encore tes valeurs, t'en souviens-tu ?), à tes besoins, à tes envies, à ta philosophie de vie,... tu es dans le brouillard ?
Tu restes scotché(e) avec ta belle boite de mouchoirs devant ton petit écran à lire les blogs de ceux qui, eux, ont osé, ont décidé de tout plaquer pour changer de vie, pour entreprendre autre chose, pour vivre un rêve, pour construire une nouvelle entreprise, pour reconstruire une autre vie,... Et toi, chaque jour, tu as une excuse : Ce n'est JAMAIS le moment. Les enfants ne sont pas encore assez grands. C'est la crise. Je n'ai toujours su que m'occuper de mes enfants, je ne sais rien faire d'autre. Il faut un diplôme pour mon projet et je suis trop âgé(e) pour apprendre. Je dois payer la maison. Et des excuses, il y en a... pour toute une vie. Lorsque tu soulèves timidement la question lors d'un repas de famille, je parie que tu entends : - Quoi à 40 ans, mais t'es dingue ! T'es trop vieux(vieille) mon fils (ma fille). - Tu es fatigué(e), prends une semaine de congé, tu vas retrouver tes esprits ! - Regarde autour de toi, c'est la crise, tout le monde se plante (ah oui celle-là... des dizaines de fois... fais-moi confiance...). - Faire le tour du monde ? C'est la guerre partout. - Renoncer à ta "formidable" carrière de 25 ans dans cette entreprise... et ton salaire avantageux "garanti" alors ? Demande-leurs si c'est mieux de prendre des antidépresseurs pour tenir le coup chaque jour, se sentir tellement vide que même une nature morte est plus vivante que toi, explique-leurs que tu as la nausée quand ton amie te parle de sa promotion (et non ce n'est pas de la jalousie),... Demande-leurs pourquoi les cabinets des toubibs, des psy sont bondés de patients en Burn-out (la nouvelle "peste" du siècle) ? Pourquoi au sein des entreprises les travailleurs acharnés et motivés sont-ils en dépression ? L’incertitude, la peur, la morosité sont cultivées "intelligemment" par notre société dans un seul but sache-le. Quand nous sommes tristes, démotivés, frustrés, ..que faisons-nous ? Nous dépensons du pognon, du flouze, du blé, de l'oseille pour combler notre manque ! Et une fois la carotte de l'âne engouffrée, on repart pour un tout petit tour. Tu te lèves TOUS les matins avec une boule au ventre, le dimanche n'est plus un jour festif, de repos, de détente, mais bien le jour avant lundi... et on recommence le lundi. Oui, le changement fait peur, on ne va pas te le cacher. Il demande à franchir la frontière de son aisance personnelle, de sa "célèbre" zone de confort, il demande une bonne dose de courage, un questionnement intérieur, un nettoyage en soi ! Ça tombe bien, le printemps pointe le bout du nez... Tu ne préfères pas avoir une vie épanouie, passionnante ? Dès le matin, tu débordes d'idées, d'énergie, d'envies, de folies, mais surtout donner du sens à ta vie ! Je t'entends d'ici : - Oui, mais hé j'ai 40 ans (et plus... bien plus). Et je te réponds : - Et alors ? Allez, fais-toi plaisir, vas chercher un mètre ruban (je te rassure, je n'ai pas envie d'avoir tes mensurations) Tu l'as ? L'espérance de vie est de +/- 80 ans (et je n'ai pas sorti ce chiffre de mon chapeau magique, j'ai regardé selon des statistiques sérieuses). Donc, mets ton doigt sur le chiffre 80 (si tu es une femme) et 75 (si tu es un homme) sur le mètre et étends-le de 0 à 80 cm. Prends le chiffre de ton âge et regarde ce qu'il te reste à vivre... Y-a-t-il quelque chose à ajouter ? J'entends les pessimistes me dire : "oui, mais on est cerné par la maladie", tout le monde meurt à 60 ans...blablabla... A quoi ça sert alors ? J'ai envie de te répondre que oui, c'est vrai MAIS déjà tu n'es pas obligé(e) de faire comme tout le monde (elle est facile celle-là... j'avoue) non mais sérieusement, s'épanouir dans son boulot, rencontrer d'autres gens, vivre passionnément, d'être bien dans ses pompes. Avoir envie de croquer la vie à pleines dents chaque jour allongera ton espérance de vie et fera fuir les cancers ou autres saloperies, toutes ces maladies qui s'alimentent avec délice de ton stress, de tes angoisses, de ton pessimisme pour prendre le contrôle de ton corps et te tuer ! Regarde tous ces gens qui luttent avec courage, moral d'acier et envie de vaincre... et qui y parviennent ! Je sais qu'il y a tous les autres,... je sais... mais si tu ne changes rien, si tu n'agis pas, comment veux-tu que ta vie change ? Bon d'accord, me réponds-tu, tout ton baratin, il me parle ma cocotte mais... que dois-je faire ? Voici un petit exercice afin de te faire une idée sur l'état de ton ras-le bol pour ton job. 1. Fais le point sur ta situation (très, très profondément, pas 5 minutes sur un coin de table pendant une pause de midi sinon... nul et non avenu). * Fais le point sur ce que tu ne veux plus et quelles en sont les raisons ? * Fais le point sur ce que tu voudrais. Pose-toi ces questions : - quelles sont tes talents, tes envies, tes capacités, tes forces, tes faiblesses (ça aide crois-moi) ? 2. Détermine ce qui pourrait améliorer ta situation. Analyse pourquoi tu en as ras-le bol. 3. Explore une mise en oeuvre de ces changements dans ton poste actuel. Est-elle trop limitée ? Si tu es arrivé(e) à la conclusion qu'il est temps de changer de travail... AGIS ! "Quinquagénairement" vôtre... Christel Le bruit agresse trop souvent tes jolies oreilles ?
Tu ne supportes pas les endroits trop peuplés ? Tu es très réceptif(ve) au toucher (sensible aux caresses) ? Tu es sensible à la lumière ? Tu t'indignes trop souvent contre l'injustice ? Tu cherches à comprendre et expliquer tout... tout le temps ? Tu as parfois l'impression d'être aliéné(e) et souvent seul(e) ? Tu veux être original(e) et ne jamais rentrer dans le moule ? Tu aspires profondément à vouloir apporter ta pièce à l'édifice grâce à ta créativité débordante ? Tu veux continuellement apprendre de nouvelles choses ? Tu es extrêmement réactif(ve) à tous les stimuli et tu as difficile de filtrer... ce qui te conduit à une amplification des ressentis et de leurs conséquences ? Tu vois tout, entends tout, ressens tout ? Tu es envahi(e) constamment par un flot d'idées, de paroles, d’informations, de perceptions ? Tu es sensible aux ambiances et tu te sens perturbé(e) lorsque les tensions sont palpables ? Tu es (trop) empathique et souvent souffre à la place des autres ? Tu te sens souvent envahi(e) par la tristesse, la joie, la colère ? Tu as besoin d'amour, car tu te sens sensible, émotif(ve)... ? Je t'annonce que tu fais partie des 10 % de la population hypersensible ! Alors, est-ce un don ou une véritable plaie... ? Dès la petite enfance, cette sensation de distance émotionnelle, de vivre dans une sorte de bulle d'étrangeté et de solitude se révèle... Cette aspiration à trouver des coins discrets pour faire ce que tu as à faire et s'adonner à tes activités favorites, seule. Cette intuition, cette tendance au perfectionnisme, ce seuil à la douleur physique, ces gênes face aux lumières ou aux fortes odeurs, cette vulnérabilité émotionnelle à fleur de peau... Tu es créatif(ve), tu aimes écouter de la musique, lire… Et même si cela ne t'empêche pas d’apprécier la compagnie des autres, c’est lorsque tu es seul(e) que tu te sens le mieux, car cet à ce moment-là que tu peux te reconnecter plus intimement à toi-même, à tes pensées et loin du jugement des autres... Souvent, tu fais du sport seul(e), préfères généralement travailler au calme... mieux, chez toi ou créer ton entreprise afin de mieux contrôler les aléas de ton environnement professionnel. Et pourtant, tu pourrais être un excellent collaborateur, car tu irais au fond des choses et t’intégrerais parfaitement ! Mais tu es fait(e) davantage pour des postes où tu n’auras pas à trancher. Tu vis tout intensément... l'amour, l'amitié, la nature, le petit geste quotidien, la tendresse, la douceur, l'envie,... toutes ces expériences enracinées dans ton cœur. Du coup, tu as plus d'empathie et te soucies plus de l'autre et de ses problèmes. Tu vas au fond des choses pour tenter de comprendre. Tu perçois mieux les nuances, les détails, tout ce qui peut compliquer les décisions, d'où ton temps assez long pour agir. tu veux toujours analyser le pour et le contre... Et lorsque tu penses avoir fait le mauvais choix... tu te sens envahie d'une horrible sensation de tromperie... c'est pourquoi il est important que tu prennes le temps si tu désires adopter une décision. Parce que tu réagis de façon plus intense, tu t’efforces notamment de tout faire pour plaire (afin que les autres ne trouvent rien à redire à ton comportement) ou te critiquent toi-même de manière préventive, tes sens exacerbés en permanence. Tu es capable de remarquer le moindre détail d'une pièce, les nouvelles chaussures, un changement peu importe lequel... tu vas le voir ! Une fois que tu sais qui tu es et que tu as pris conscience de tes capacités, tu peux trouver ton équilibre. Tu es unique et ta vie dépend entièrement de ton cœur. Marche en paix, avance en sécurité, et sois heureux. Depuis peu, je me sers de mon hypersensibilité comme un don, un outil qui peut me permettre d’approfondir les choses et de faire preuve de plus d’empathie. La connaissance de nos émotions, c’est une arme incroyable et d’un immense pouvoir silencieux. On se rapproche davantage des gens pour les comprendre, mais à leur tour, il nous rendent plus vulnérables face à la douleur, aux mensonges, aux déceptions, au comportement des autres,... Il est important de savoir te protéger et de prendre soin de toi... de dompter tes émotions afin de ne pas te laisser dépasser par les émotions négatives car tu es plus souvent anxieux ou dépressifs (mais uniquement si tu as vécu beaucoup de choses difficiles). Alors... pour t'aider à faire face à cette hypersensibilité, je vais te confier quelques conseils que parfois (pas assez je l'avoue... )j'applique... - Évite un agenda trop chargé, fixe-toi des limites à ne pas dépasser. - Ne te laisse pas emporter par les émotions d'autrui. - Prends du recul par rapport aux gens, aux affaires et aux événements qui vous demandent trop d'énergie. - Fais preuve de lâcher prise. - Garde en vue tes aspirations, à la place de t'adapter sans arrêt aux autres. - Si tu te sens mal dans ta peau, cherche-en la cause et ce qui t'apaise. - Apprends à bien te connaître. - Réserve une place pour toi-même dans ton agenda, prends un rdv avec toi ! - Prends soin de toi et trouve ce qui te convient. - Limite les stimuli avant de te coucher. - Lors d'une situation difficile, si les circonstances le permettent, prends l'air et du temps pour mesurer clairement la situation. - Reprends le contrôle de tes pensées. Une querelle avec ton amie. Tu as les larmes aux yeux, prêt(e)s à exploser ? Souffle et prends ton temps pour repenser à la situation. Avec un peu de recul et hors situation, tu prendras conscience que l'objet de ta dispute n'est pas si grave que ça et qu'il ne mérite pas que tu te mettes dans de tels états. Une personne te bouscule dans le bus ? Reste zen, ce n'est rien... Hypersensiblement vôtre Christel Ne tombe pas amoureux d’une femme qui lit, d’une femme qui ressent trop, d’une femme qui écrit… Ne tombe pas amoureux d’une femme cultivée, magicienne, délirante, folle. Ne tombe pas amoureux d’une femme qui pense, qui sait ce qu’elle sait et qui, en plus, sait voler ; une femme sûre d’elle-même. Ne tombe pas amoureux d’une femme qui rit ou qui pleure en faisant l’amour, qui sait convertir sa chair en esprit ; et encore moins d’une qui aime la poésie (celles-là sont les plus dangereuses), ou qui s’attarde une demie heure en fixant un tableau, ou qui ne sait pas comment vivre sans musique. Ne tombe pas amoureux d’une femme qui s’intéresse à la politique, qui soit rebelle et qui a le vertige devant l'immense horreur des injustices. Une qui aime les jeux de foot et de baseball et qui n’aime absolument pas regarder la télévision. Ni d’une femme qui est belle peu importe les traits de son visage ou les caractéristiques de son corps. Ne tombe pas amoureux d’une femme ardente, ludique, lucide et irrévérencieuse. Ne t'imagine pas tomber amoureux de ce genre de femme. Car, si d’aventure tu tombes amoureux d’une femme pareille, qu’elle reste ou pas avec toi, qu’elle t’aime ou pas, d’elle, d’une telle femme, JAMAIS on ne revient. Martha Rivera-Garrido Et puis... finalement si tu tombes amoureux, d'une femme pareille, fais-moi plaisir, prends-en soin... Joliiiiiie journée Christel "Notre monde n'a pas besoin d'âmes tièdes...
Il a besoin de cœurs brûlants..." Albert Camus Bonjour toi !
Tu as peur du conflit, de l'échec, de sortir de ta zone de confort en entamant un nouveau projet, de tout quitter pour être plus heureux, de la solitude, de changer ton job qui te meurt, de lui avouer que tu l'aimes (ou plus), de ne pas être à la hauteur, du regard des autres, d'être critiqué(e), de l'insécurité, de l'abandon, du bonheur (si, si, il y en a...), ... Et si au lieu de fuir, tu apprivoisais ta peur et osais affronter ton courage pour reprendre possession de ta confiance en toi et donc de ta vie ? Ah ouiiii... mais pour ça, il va falloir t'armer de ton pote Courage ! Oupssss... Tu ne sais plus où tu l'as égaré, il est temps de partir à sa recherche... et d'en (re)faire une force qui va te permettre de te donner le meilleur pour enfin accomplir ce que tu veux. Je ne te demande pas d'ignorer cette peur et l'oublier, mais d'avancer en sa compagnie. Tu vas revêtir tes plus beaux habits (si c'est important quand on invite sa peur) et tu vas l'inviter à ta table, juste en face de toi. Autant t'avertir, au début, ça se passera mal... tu vas sentir ta gorge se serrer, ton ventre se rétrécir, ton rythme cardiaque augmenter voir même un mal de tête intense... Surtout ne fuis pas... Noooon, reviens, sors de cette coquille... ! Attends, tu ne fais pas ta mauviette s'il te plaît, tout le monde te regarde... mheuuuu siiii ! Très souvent, nous avons peur d'une chose qui n'est pas encore existante, mais que nous allons craindre à l'avance, certes, c'est con, mais humain ! La peur est une experte de la projection de l'imagination et une énergivore importante, et il faut dire que tu es parfois, un maître dans l'art d'imaginer le pire... tu vois de quoi je parle ? Oui, mais alors... que dois-je faire, me demandes-tu ? Avant de multiplier tes petits actes de courage... qui vont t'aider à progresser pour rester fidèle à tes valeurs, notamment dans tes choix de vie (extra)ordinaire, tu vas d'abord comprendre pourquoi tu as peur et si cette peur est réaliste ET fondée. Il faut vraiment que tu prennes conscience que ces dernières t'éloignent, chaque jour, de ta vie et de tes rêves... Demain, tu vas chez le toubib, il t'annonce que tu vas mourir, bon ok ce n'est pas folichon, mais c'est pour la bonne cause... tu vas voir. Qu'est-ce qui est vraiment important à ce moment-là ? As-tu vécu ta vie comme tu la voulais ? As-tu mené une vie heureuse et surtout en accord avec toi-même ? Pire... as-tu des regrets ? Genre... avoir reporté, abandonné des projets personnels ou professionnels ? Si tu pouvais revenir en arrière, que ferais-tu ? Je sors et vous laisse, toi et ta peur, cogiter un peu face à toi-même. Prends le temps de répondre sincèrement à ces questions... Alors... maintenant, tu vas surmonter tes peurs et passer à l'action ! Tu vas prendre ton courage par la main et l'emmener avec toi vers un nouveau chemin en quittant ta zone de confort et en prenant la direction de la route de tes rêves ou tout simplement de ta vie ! Tu ne dois pas forcément opérer à un changement radical... nop... tu peux le faire pas à pas... et tu vas arrêter de reporter la responsabilité de ta vie de merde, de tes échecs, de tes peurs, de tes rdv manqués sur les autres ! Merde quoi (pardon papa...heu le dirais plus... enfin si... mais flûte quoi...), la vie est vraiment trop courte pour passer à côté de tous tes rêves... à cause de cette Peur. Osons prendre la pleine responsabilité de notre vie, surtout si on ne se sent plus en accord avec celle-ci, ne pas se forcer à s'éloigner de son idéal de vie... Ca t'évitera vraiment de la peine, de l'épuisement, de la colère, de la rancœur, des disputes et donc de la haine,... Et si tu as besoin d'aide... tu sais où me trouver... Christel Ce matin, j'ai envie de te secouer.
"- Encore"... Me dis-tu. Ben... oui... ENCORE ! Il est vrai que l'état actuel de notre économie n'est pas rose... Mais, il faut quand même oser enlever tes œillères aussi de temps en temps, sortir la tête du trou. Nous ne sommes plus dans les années 60 où les grosses entreprises fleurissent en Belgique, où les travailleurs faisaient une carrière entière dans la même entreprise. Perso, j'en ai jamais eu envie... Il est temps que certains syndicalistes se trouvent un vrai job et cessent de faire loi dans certaines entreprises... (pas la peine de me faire un procès, j'ai bien mis CERTAINS hein...). Le profit, la destruction massive de ressources naturelles, la rentabilité ont fait place, depuis longtemps au détriment de la planète et de leurs habitants. On ne nous le cache pas (plus) non plus. Alors, oui trouver un job est difficile dans ce climat économique, c'est vrai ! Mais il est temps que tu te bouges les fesses, j'te jure ! Il y a de la place pour toi aussi ou plutôt devrais-je dire SURTOUT ! L’entrepreneuriat en Belgique ne meurt pas... il renaît de ses cendres... mais de façon différente. Il faut évoluer ! Il faut s'adapter ! Il faut cogiter ! Il faut innover ! Il faut se planter ! Mais il faut OSER ! On ne te demande pas de te jeter sous un pont, on te demande, pour une fois, de ne pas céder à ce climat morose et de prendre ton courage à deux mains pour oser affronter ton avenir. L'entrepreneuriat navigue vers une ère nouvelle... Il faut cesser de ne penser qu'au profit à tout prix, il faut arrêter de saccager notre planète, notre santé, notre famille, notre moral. Il faut cesser d’assoiffer notre population, de te faire lobotomiser le cerveau par les syndicats, par la presse, par tes proches, ... Sois un partenaire de la société dans laquelle tu évolues, dans laquelle tu as décidé de vivre. Choisis ta philosophie de vie... ensuite choisis ton job ! Ose sortir de ce moule, ose sortir de ces rangs, ose vaincre tes peurs, ose affronter le monde, ose remplacer tes anti-dépresseurs (qui ne feront JAMAIS rien pour toi, mais remplissent grassssssement les comptes de multinationales justement... sois-en certaine...) contre une nouvelle formation, un nouveau défit, un projet de boulot, pourquoi pas un voyage, .. Que sais-je, il y a tellement de possibilités qui s'offrent à nous actuellement ! Ne me dis pas, à moi, que l'économie est morte... elle est juste différente... merde quoi ! Je n'ai pas dit qu'elle était facile... mais elle ne l'était pas non plus avant. Tu veux être un humain qui sera beaucoup plus reconnu pour son héritage social que pour son héritage monétaire ! Et si c'est ton choix... pourquoi pas ? Mais justement, parlons-en... Qu'as-tu vraiment envie de faire de ta vie ? Vas-tu laisser ce climat te pourrir la vie ou comptes-tu enfin te redresser, prendre ton courage à deux mains (voir tes deux pieds en plus, ça renforce tes chances) et venir nous rejoindre dans ce monde de l'entrepreneuriat ! "Entrepreneusement" vôtre... Christel Bonjour toi...
Comment reconnaître une maman débordée ? La maman débordée tente de camoufler avec son foulard le vomi du petit dernier sur son chemisier défraîchi, acheté en solde en 2013 car sa devise est : les enfants d'abord. Enfants qu'elle vient d'ailleurs de déposer... ou plutôt de jeter à la crèche en évitant de rééditer lundi dernier et de déposer Bébé à l'école maternelle et petite princesse (de 5 ans) à la crèche sous l'air hagard et fatigué de la gardienne (maman débordée aussi). Elle remplace ses bas nylons déjà filants (où est la qualité d'antan, je vous l'demande) en roulant (testé et approuvé dangereux). Elle est évidemment en retard (comme d'habitude et même en partant encore 15 minutes plus tôt que la dernière fois... hier quoi). Cheveux en pétard, filasse et grisonnants, car sa dernière visite chez le coiffeur date de la dernière guerre mondiale. En cherchant une place de parking, elle fait la liste des courses dans sa tête, pense déjà au repas du soir, la visite chez le dentiste de vendredi qu'elle doit reporter, le rdv qu'elle doit prendre pour sa voiture,... Et de toute façon, elle aura déjà tout oublié dans 10 minutes, car elle ne l'a pas noté dans son agenda. Un agenda ? C'est quoi ce truc ? Sa maison ressemble à un vrai champ de bataille, elle est crade et pourtant elle l'a faite il y a tout juste 24h. Elle en a marre de son job marketing qu'elle fait depuis 20 ans, car à l'époque suivre la carrière de maman dans une GRANDE enseigne, c'était THE opportunité. Elle roule dans la deuxième voiture du ménage, une vieille occasion toute pourrie qui tombe souvent en rade, toujours trop petite quand il s'agit de charger les courses et les enfants et toujours trop grande quand il faut trouver une place de parking. Fin de journée, elle ne doit ne pas traîner en route, car quand Homme rentre, Homme fait sieste et puis Homme a faim. Très faim. Pendant que maman, déjà fatiguée, sinon usée de sa journée éreintante à supporter les reproches incessants de son boss ET les jérémiades de ses collègues, prépare le repas, jette un œil aux devoirs, donne le bain au plus petit, replie chaussettes et slips, fait tourner une autre machine, sort les poubelles, réponds à sa mère. Bon, il est vrai, elle n'est pas obligée, elle lui a téléphoné il y a deux heures encore. La dernière fois que maman débordée a vu son amie.. c'était à son mariage. La dernière fois qu'elle a lu un livre..c'était le mode d'emploi du chauffe-biberon. La dernière fois que maman a joué avec des crayons (car maman, avant, c'était une grande artiste) c'était pour noter le menu de la semaine sur le tableau (oui, elle reste créative malgré tout). la dernière fois que maman a pris du bon temps avec papa, c'était il y a 1 an, avant qu'il ne la trompe avec sa bombasse de secrétaire, toujours pimpante dans ses tailleurs de "marque", tirée à 4 épingles, manucurée et sportive, sans enfants (bien entendu, sinon elle n'aurait pas le temps de draguer un homme marié, de faire du sport,...) et qui est extrêmement cultivée ELLE car ELLE, elle va au théâtre, aux expositions, prends des cours d'anglais,.. La maman débordée ne parle plus à ses enfants, elle gueule, elle hurle. Si... si... j'te jure, tu ne t'entends plus... La maman débordée a des sillons mauves-noirs creusés sous les yeux. Son dos est anormalement voûté sous le poids des responsabilités. Elle implore d'aller encore plus vite dans ses tâches journalières. Elle se sent coupable de ne pas savoir tout gérer encore mieux. Elle pense qu'elle est seule au monde, à mal gérer sa petite troupe et culpabilise... culpabilise... et culpabilise. Quoi, tu te reconnais dans la maman débordée ? Tu en connais une ? ALORS, IL EST GRAND TEMPS D'AGIR ! Ensemble, regardons ce que tu peux mettre en place pour une meilleure organisation... Tu es fatiguée de courir après le stress ! tu angoisses de ne pas réaliser pleinement ta vie de femme parmi toutes ces tâches. Apprends à utiliser tes ressources positives pour ton épanouissement. Etre maman c'est peut être se sentir débordée mais c'est aussi ne rien regretter ! Christel Hellou Petit Papa...
Dis-moi, te sens-tu capable de parler de sexe avec ta 'petiote' de 13 ans ? J'entends par "capable"... que tu es encore capable de dialoguer sans haine dans les yeux (et dans la voix), sans envie de tuer Et avec ton plus beau sourire quand ta princesse dit : " - Paaaaaa, il est terrible le mec de 6 ème qui me mate en gym, je le kiffe à donf ! Es-tu aussi capable d'expliquer comment enfiler un préservatif, une capote, à la chair de ta chair, le petit bébé d'amour à son Papa... AINSI que d'expliquer toutes les maladies sexuellement transmissibles si elle ne l'utilise pas ? Es-tu capable de lui expliquer ce qu'est la fidélité, alors que tu es en plein divorce, car ta chère et tendre EX-moitié s'est tirée avec ton meilleur "AMI" (non, je ne vise personne, c'est un exemple) ? Es-tu capable d'expliquer, dans ses moindres détails, le système reproducteur féminin ET masculin, la fécondation (en abandonnant une bonne fois pour toute l'histoire des petits choux et des belles petites roses pour les Télétubbies) ? Es-tu capable d'expliquer pourquoi la formidable peau de bébé de petite pupuce chérie se transforme en un véritable champ de mines boutonneuses (à ce propos, si tu veux une astuce de naturopathie pour ces boutons disgracieux, envoie-moi un mail) ? Et pourquoi petite pupuce chérie a-t-elle des poils qui poussent en dessous des bras et ailleurs (ben oui...chez ta fille aussi)... ? " - C'est trop moche et kommenkonfait pour les enlever ?"... alors que s'affiche joliment et sans honte, ton épaisse toison sortant fièrement de ta chemise à moitié déboutonnée. Te sens-tu capable d'expliquer ce que sont les règles (non d'usage mais celles qui font ch...tout le monde une fois par mois car c'est justement ce jour-là que tu avais décidé de.. CENSURE) ? Et.. Es-tu capable de lui parler de "fringues", de nudité, de marginalité, de mec, de gynécologie, de féminisme,...et mille autres sujets dont ta petite fille (oui oui celle qui jouait, il y a peu, encore, avec sa poupée) se sent investie depuis peu, les nouvelles petites midinettes toutes chamboulées à l'intérieur (et à l'extérieur d'ailleurs) qui se posent un tas de questions légitimes (ou pas...peu importe)... Alors cette encyclopédie est faite pour toi ! Enfin pas vraiment pour toi (quoi que je t'invite à la lire... mheuuuu ouiii en cachette si tu veux...puis hé, juste entre nous, ça te changera un peu de ton magasine de cul hein... ou les résultats du foot ! )... mais pour ta petite poulette d'amour qui grandit et arrive doucement (quoi que tu vas aussi te rendre compte, rapidement, qu'elle et toi n'avez plus vraiment la même notion de "en douceur") aux portes du monde de l'adulte... Et par pitié, même si ça te stressssssse cette transformation, même si tu as peur, tente de garder confiance en elle, ne sois pas son ennemi, ne sois pas trop rébarbatif, ose le dialogue (j'ai dit le dialogue pas les reproches, ni les engueulades hein)... reste son père tout simplement et non son bouledogue face à son os ! Alors, si tu as envie de passer pour le Papa le plus branché de la terre, le plus génial, le meilleur Papounet du monde.... Voici le lien du site du méga bouquin : http://www.lencyclodesfilles.fr/collection/l-encyclo-des-filles.html Et moi, je remercie Sonia Feertchak (auteure et éditrice) et Catel Muller (auteure et dessinatrice) pour ce travail de titan, pour cet ouvrage de référence cautionné depuis plusieurs années par des professionnels et surtout une énorme bouée de secours pour les parents qui ont un peu de mal à communiquer avec leurs jeunes d'une nouvelle génération... |
Pause...ici seront déposés quelques mots de temps en temps... au gré des mes humeurs, de mes envies, des mes folies, voir même quelques coups de gueule ! Archives
Janvier 2024
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